Dimanche 21 juin : nous
constatons, avec plaisir, que la mobilisation permet de se faire
entendre et d’obtenir un début de résultat. Rendez-vous est pris
en mairie, samedi à venir, le 27.
Hier, dans le grand parc, quelques
habitants du « village », des membres du collectif de
solidarité et, bien entendu, le DAL, étaient présents à
l’occasion de la fête de la ville. Distribution de tracts,
échanges avec les audoniens et avec le maire. William Delannoy a
profité de l'occasion pour proposer de recevoir en mairie une
délégation conduite par le DAL, samedi 27 juin. Aujourd'hui, au
« village » dit d’insertion, les habitants ont désigné
une représentante. Pour l’heure, ce rendez-vous n'est pas encore
« calé », mais nous vous tiendrons informés des suites
données à cette proposition.
Le Collectif et les habitants sont
bien entendus satisfaits de voir les portes de la maison commune
s’entrouvrir après ces longs mois et ces demandes, restées sans
réponse. Nous allons, enfin !, pouvoir entendre ce que
l'actuelle équipe municipale propose aux habitants du village, aux
sinistrés de la rue Vallès, aux habitants du CARA,... en terme de
solutions viables. Notre enthousiasme demeure cependant modéré et
notre vigilance accrue, tant que nous n'aurons pas reçu l'assurance
définitive qu'aucune expulsion du village n'aura lieu en juillet et
août, sans solution de relogement. Cette revendication est plus
que jamais portée par le Collectif, car elle émane des habitants,
présents sur la commune depuis plusieurs années, travaillant,
allant à l'école à Saint-Ouen, audoniens comme nous tous mais
cependant confrontés à une urgence particulière, du fait de
l'inertie et de l'incompétence des organismes chargés de la
« gestion » du lieu.
Notre action, cependant, n'est pas
que revendicative : sans nouvelles du préfet et du délégué
au logement suite à notre courrier envoyé fin mai, nous nous sommes
organisés et bénéficions de l'aide, précieuse, d'une équipe
juridique ayant constitué les dossiers nécessaires à la prise en
compte de l'urgence en question par le 115, par le tribunal
administratif et par d'autres interlocuteurs. Sur ce terrain aussi,
le travail avance bien, et les familles rroms sont plus que jamais
actives, engagées dans le processus qui devrait, selon toute
logique, leur éviter de connaître, une fois de plus, une expulsion
suivie de l'inévitable galère, du retour aux campements
« sauvages » et à la déscolarisation des plus jeunes.
POUR ÉVITER CELA, NOUS
AVONS BESOIN DE VOUS, DE TOUTES LES BONNES VOLONTÉS !
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